Bray-Dunes, 1972
Son épouse, Mauricette de La Hire, bien moins fameuse, mérite qu'on s'y intéresse un peu. Proche camarade d' Isidore Picabia, on la retrouve parmi les signataires de l'Oeil cacodylate, elle signe un "Cooquis dada" dans 391 (n° 14, novembre 1920, p. 7) et appartient à ce monde qui bouge et qui remue.
Outre son roman, Modèle nu, où figurent, probablement masqués, quelques-uns des dalaï-lama et autres fantasques de l'époque (il faudra y regarder de près) et une floppée de récits scouts pondus sous l'influence de son époux, ou pour lui venir en aide — un atelier de La Hire ? —, Mauricette de La Hire a publié un essai sur Isidore Picabia (Povolozky-La Cible, 1920) qui fait encore recette et les quelques poèmes publiés à l'enseigne de la Bibliothèque indépendante. Bref, le grand écart esthétique.
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