jeudi 17 novembre 2005

Six poires jaunes suspendues remplies de rosita sauvage pour fuir

En fait comme disent les jeunes
C’est moi qui ai invité Rosita
Pour une soirée paella.

Elle a juste apporté du pâté
Et comme j’ai pas la télé
On a vachement parlé.

Entre le dessert et le café
On a même un peu valsé
Et puis je suis allé pisser.

À mon retour sur le canapé
Devant le feu de cheminée
Nue étendue elle était.

On a pris une poire
Puis deux trois quatre cinq et six
C’est qui le prix Médicis ?

Furent ses dernières paroles
Avant qu’au septième ciel elle s’envole
Le temps avant de jouir de lui lâcher FUIR.


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