mardi 22 novembre 2005

(Autobiographie) : cuvée Georges Duboeuf 2005

c'est l'alcool qui me sauva, le rhum et l'alcool absolu...Je ne dessoûlai pas de toute la seconde moitié de l'an 12 ni de tout l'an 13...
- ma surveillance se bornait à des beuveries continuelles... C'était bien, j'avais le plus grand appartement de Prague, la solitude assurée, un salaire, le chauffage et la lumière par-dessus le marché...
- cela alla si loin que j'eus le seul et unique accident de ma vie : fractura radii sinistris, lorsque soûl, à minuit, je courais sur le verglas de Smichov à Vysocany...
- début de la période dite d' "hibernation", même Jéhovah se soûla le septième jour...
- comment passai-je l'an 20 ?... Dans un état d' Auto-embrassement merveilleusement beau, rehaussé encore par l'alcool et les filles, mariées parfois et parfois même pas...
- il n'y a qu'une chose pire que la mort par étouffement : la chute dans l'abîme; mais au fond les deux sont proches parentes; l'homme qui éprouverait les deux avec une prépondérance de plaisir - voilà le but...

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