L' enquête a été menée auprès de 503 écrivains.
La première conclusion est que, parmi les auteurs de littérature, seul un nombre infime vit de sa plume .
Les autres, pour la plupart, exercent un second métier.
Une troisième catégorie vit dans la précarité ou s'appuie sur la famille.
Ces différentes situations peuvent se combiner bien au-delà de tout déterminisme social, selon des trajectoires individuelles dont il s'agit de reconstituer la logique paradoxale :
«S'il existe de toute évidence un monde éditorial professionnel avec des métiers à temps plein chargés de sélectionner des manuscrits, de la fabrication, de la distribution, de la diffusion et de la promotion des livres»,
il est aussi évident que «l'activité économique de l'édition repose, en définitive, sur le travail et les productions d'acteurs en grande partie composés de "non-professionnels", qui n'y consacrent pas l'essentiel de leur temps, et qui sont obligés de trouver ailleurs les sources de leur survie économique personnelle ou familiale».
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