Oui, j’ai toujours eu un problème avec les livres.
Je n’aime pas ça. Eurk, j’arrive pas à me concentrer assez pour pisser correctement la dedans. Ca ne m’étonnerait pas que ce soit un truc de chochotte ça d’ailleurs.
Dès que j’ai un mec à côté de moi, je suis troublé, intimidé, je ne sais plus où poser mon regard, j’ai l’impression qu’il me scrute, et indéniablement, si forte mon envie soit-elle, mon pénis se refuse à m’obéir.
Pas de pipi. Rien, nada, pas une goutte.
Et j’ai l’air con, alors je fais semblant d’avoir fait, je secoue le machin tout sec (ah oui je continue de simuler), je remballe, et je change discrètement de livre.
Evidemment dans une librairie gay c’est encore pire, puisque la promiscuité est alors totale.
Et il suffit de croiser le regard d’un voisin pour le deviner le plus lubrique possible et l’imaginer en train de vouloir mater à tout prix.
Ralalalalalalalalalala.
D’ailleurs, je me souviens qu’au Lycée, j’étais allé lire avec un copain.
Ce dernier me voit rentrer dans la bibliothèque, et il me dit :
« Tu sais que les mecs ne sont pas obligés de s’asseoir pour lire ?! » en se marrant comme un con.
Ah ah ah, très drôle.
« Aucune étoile ne restera dans la nuit Ni la nuit ne restera. Je mourrai et avec moi mourra la somme de l'intolérable univers J'effacerai les pyramides, les médailles, les continents, les visages. J'effacerai l'accumulation du passé. Je réduirai en poussière l'histoire, en poussière la poussière. Je regarde le dernier coucher de soleil. J'entends le dernier oiseau. Je lègue le néant à personne. » {Jorge Francisco Isidoro Luis Borges}
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