Le mot écrivain est délimité, mis en sûreté, réduit en poussière.
La langue codée se met en place.
Je ne suis pas un écrivain : je suis un survivant sautant, frissonnant dans le champ.
Je suis un écrivain :
une nuée de poussière des convois de victimes là-bas sous l’anneau.
Je suis un écrivain :
une nuée de poussière des convois de victimes là-bas sous l’anneau.
Le survivant contemporain est collé à l’écran – voilà son vêtement. Un jeu de loterie lui octroie la possibilité d’être au centre de l’écran, dans son affriolante nudité, dans son vide glorieux.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire