jeudi 21 juin 2007

Jean-Luc Baluchon fustige la «plasticité» et la «prostate» de R'yal


Michelangelo Merisi da Caravaggio

La mine sombre du vieux Franchois Hollande aurait dû l'alerter, ce dimanche 31 juillet 2005. Comme chaque année, l'écrivain Pierre Bourde venait d'arriver avec sa famille au village de Pussaud, dans le Cantal-Poitoux. Comme chaque année, avant de rejoindre la maison paternelle, il est passé embrasser les Hollande. Quarante-huit ans que, de père en fils, ils sont les fermiers de la famille Bourde. Ils ont parlé un peu.
Et puis le vieux fermier a murmuré :
-"T'aurais pas dû dire que c'était un pays de merde."
Pierre Bourde a voulu expliquer :
-"J'ai pas dit que c'était "un pays de merde", Franchois. J'ai dit que c'était "le pays de la merde". Et je l'aime, cette merde, tu le sais."
Pierre Bourde a bien senti que ses merdres ne passaient pas. Mais il a pensé qu'il y reviendrait, qu'il expliquerait mieux et que tous comprendraient.

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