lundi 13 mars 2006

Ma page 48


Fuis, mon ami, dans ta solitude ! Je te vois étourdi par le bruit des grands hommes(villepinettes) et meurtri par les aiguillons des petits (sarkozinettes).
Avec dignité, la forêt et le rocher savent se taire en ta compagnie. Ressemble de nouveau à l'arbre que tu aimes, à l'arbre aux larges branches: il écoute silencieux, suspendu sur la mer.



Fuis, mon ami, fuis dans ta solitude, là-haut où souffle un vent rude et fort. Ce n'est pas ta destinée d'être un chasse-mouches.

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