«... demain, en traversant le coin de la rue (et même sans griller une priorité, comme l'ont apparemment fait nos imprudents motocyclistes), une voiture, banalisée peut-être, de policiers peut m'écraser et je doute fort que mes parents, mes amis, mes voisins, peut-être même mes lecteurs, décident de brûler, en guise de saine protestation, une école publique, une bibliothèque, des voitures qui ne leur appartiennent pas, puis, décidément révoltés contre ce crime déguisé, se mettent à tirer sur les représentants de la force publique, leur lancent des bouteilles d'essence préalablement enflammées, des sacs remplis de tessons de verre, exigent de l'État que toute la lumière soit faite sur cette tragédie, gueulent devant le palais présidentiel Aux Assises, le meurtrier de Juan ou bien Justice pour Asensio !, saisissent même les jérémiantes officines de l'antiracisme (Asensio, pas franchement français après tout, c'est un bon début) qui organiseront de dignes et silencieuses marches à la mémoire du jeune injustement abattu....»
Si ça arrivait, eh bien, moi Isidore Juskamidi (pas franchement français depuis combien de générations déjà ?) m'engage à brûler tous les livres et chroniques des péripéties sexuelles, imaginaires ou seulement rêvées, de Philippe Sollers en ma possession (ainsi que ceux de ses bustes à pattes courtes : Meyronnis, Haenel, De Cortanze, Chantre, Ezine, Assouline ...)
Remedio amaro amaram bilem diluunt.
Amen !
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