dimanche 5 décembre 2010

Martine Aubry se promoçionera le 18 juin



Dans cette pièce si vide et pourtant si pleine de silence, je suis resté statique. Epouvanté devant la petite fille aux cheveux verts qui me montrait les bleus sur ses petites fesses. Les larmes aux yeux, je l'ai prise dans mes bras pour qu'elle puisse faire couler les siennes.

Elle me racontait: "À peine entrée dans ma chambre, elle sautait sur le lit et quelquefois définissait mon genre d’intelligence, jurait dans un transport sincère qu’elle aimerait mieux mourir que de me quitter : c’était les jours où je m’étais rasé avant de la faire venir. Elle était de ces femmes qui ne savent pas démêler la raison de ce qu’elles ressentent. Le plaisir que leur cause un teint frais, elles l’expliquent par les qualités morales de celui qui leur semble pour leur avenir présenter une possibilité de bonheur, capable du reste de décroître et de devenir moins nécessaire au fur et à mesure qu’on laisse pousser sa barbe."

Neuf ans et déjà si détruit par la lecture !

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