vendredi 5 novembre 2010

Haïti redoute le pire à l'approche de l'ouragan Tomas ( le teckel de Liliane ou M.H ?)


Hiju Tao
retraite infini, 2010.

Nous entrons dans une boucherie. Le maire s'extasie sur les étalages et ressort sans rien acheter. Plus tard, je me retrouve avec des côtelettes de porc payées 52 euros alors qu'elles ne valent que 12 euros : une erreur de calcul faite par le commis, qui la corrige. Nous sommes maintenant, avec le maire, dans une boutique de livres anciens. La libraire est une grosse dame âgée. Je décide d'offrir un de mes livres à mon nouvel ami. Je trouve " Le plateau télé " (Fayard) d'occasion et m'apprête à l'acquérir quand je découvre que les pages se détachent. La libraire, qui s'est transformée en jolie quadragénaire blonde, ouvre pour moi une de ces vieilles penderies en tissu matelassé munies d'une fermeture éclair et dans laquelle je découvre, parmi d'autres ouvrages dépareillés, une édition de " Dara " en France-Loisirs datant du milieu des années 80. Le livre coûte 5,20 euros. Je paie avec un billet de 100 euros sur lequel la libraire met beaucoup de temps à me rendre la monnaie en billets de 10 et de 5, opération au cours de laquelle je caresse ses mains blanches et douces, couvertes de bagues. Je trouve 5,20 euros en pièces dans mes poches, les donne à la libraire qui reprend ses billets. Dans la rue, où je suis inexplicablement encombré d'un carton dans lequel il y a une énorme volaille rôtie que j'ai commencé par confondre avec une glace aux marrons ou au caramel, je me rends compte que la libraire a gardé le billet de 100 euros. Je me dis que ça me donnera l'occasion de retourner la voir. Mais dans les rêves, on ne retrouve jamais les gens. Ils disparaissent, ça doit être parce qu'ils sont morts. Je veux dire : pas vivants. Nous revoici dans le stade avec le maire. Je n'ai plus ni les côtes de porc ni la volaille. Je me réveille.



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