« Il m'a poussé, j'étais assis en lotus », raconte Nafilippe Sollers avant d'entamer le récit de l'agression textuelle avec force détails. « Il a essayé de mettre son stylo pointe bic noir dans ma bouche. J'ai serré les lèvres et je me suis levé [...] Il m'a poussé vers le couloir où je range mon vélo [...] Il a remonté ma robe de chambre (un cadeau de Diderot) et a mis sa main entre mes jambes de footballeur...Il m'a attrapé si fort ! » Après quelques sanglots longs, il reprend, en mimant la scène : « J'ai tiré sa main velue vers le haut pour m'extirper, mais il m'a poussé au sol, j'étais coincé [...] Il tenait ma tête serré entre deux pléiades de Kundera, et a dit que j'étais pas beau ! ».
« Aucune étoile ne restera dans la nuit Ni la nuit ne restera. Je mourrai et avec moi mourra la somme de l'intolérable univers J'effacerai les pyramides, les médailles, les continents, les visages. J'effacerai l'accumulation du passé. Je réduirai en poussière l'histoire, en poussière la poussière. Je regarde le dernier coucher de soleil. J'entends le dernier oiseau. Je lègue le néant à personne. » {Jorge Francisco Isidoro Luis Borges}
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire