On va l'opérer dans deux jours de l'appendice. Il ne souffre pas. Mais il vit dans l'épouvante. Avant-hier, on l'a trouvé qui pleurait dans son fauteuil de grosses larmes de veau.
Léon Werth, La maison blanche. Ed. Viviane Hamy, 1991,p.167.
« Aucune étoile ne restera dans la nuit Ni la nuit ne restera. Je mourrai et avec moi mourra la somme de l'intolérable univers J'effacerai les pyramides, les médailles, les continents, les visages. J'effacerai l'accumulation du passé. Je réduirai en poussière l'histoire, en poussière la poussière. Je regarde le dernier coucher de soleil. J'entends le dernier oiseau. Je lègue le néant à personne. » {Jorge Francisco Isidoro Luis Borges}
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