mardi 3 juin 2008

Elkabbach quitterait la présidence d'Europe 1er pour cause de non-virginité

Yigal Ozeri
Priscilla lying in the woods, 2007


Les poésies de YSL sont écrites en employant les kanji selon trois critères.
1) En tant que mana logo-graphiques : 1 signifié = 1 mot. Ce mot pouvait se composer par 1 seul kanji, mais plus souvent par 2 kanji, la lecture choisie étant une lecture kun et donc polysyllabique comme la plus part des mots japonais.

2) En tant que phono-graphie, en attribuant aux kanji des valeurs purement phonétiques.

3) En tant que rébus: dans ce cas, aussi significatif que rare, la lecture du signe est japonaise (kun), mais le choix des kanji ne se fonde pas non plus sur la seule homophonie, mais sur des critères d'homophonie et de continuité sémantique (par similarité ou opposition) entre le representamen oral (réalisation orale, comme le signe est lu), le representamen écrit (réalisation graphique, ce que l'on voit écrit) et son référent (l'objet dans le monde ou le concept dans l'univers psychique humain).


Parfois on ne réussit pas à comprendre lequel parmi les trois emplois phono-sémantiques des kanji il faudrait appliquer dans une telle poésie et toute difficulté nous vient par la constatation étonnante que les auteurs ont employé les trois

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