dimanche 11 novembre 2007

Carburant : les distributeurs s’engagent à limiter les prix littéraires

Gottfried Helnwein, Lulu, 1988


Là, il s’agit de ce bon vieux Isidore, dodo un peu mou qui se retrouve un beau matin seul sous sa couette en acrylique avec pourtant des plumes d'oies. Que va faire Isidore, donc ? Il va peindre, casser les oreillers de ses putes avec ses jérémiades, essayer de comprendre, se refaire le film sur DesLitsMachin… Et surtout repenser entièrement les relations entre un hommes et des femmes, en général et même un peu en particulier.

Mais qu’est-ce qu’une femme gentille ? « Les femmes qui font métier d’être aimables » lui semblent un bon exemple. Les jolies coiffeuses qui s’occupent bien de lui ; ou ces beautés qui posaient nues dans Hui ou Hayboy (chapitre hilarant : «La femme à poil est toujours gentille»). Manque de chance, la réalité est plus complexe.

Et les filles ne supportent pas qu’un gars comme Isidore, pas vraiment canon ni intelligent, les dévisage dans la rue. Comme elles s’énervent de ses calembours (question de fond : pourquoi la femme n’aime pas les camenberts).

Elles sont – comment dire ? – assez dures et trop plates, les femmes d’aujourd’hui.

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