mercredi 26 octobre 2011

Quatre enjeux majeurs pour l'avenir de l'Eros et de l'UE


Dash Snow
Eat shit and die, 2005.


En France, des milliers d’élèves mangent aujourd’hui des plats végétariens, servis un ou plusieurs jours de la semaine. Il s’agit parfois d’une option unique, parfois d’une alternative aux plats préparés à base d’animaux. « A cause du décret, les villes concernées vont se trouver hors la loi, poursuit la responsable de L2014. On pourrait au moins laisser le choix aux élèves. »


Dans le IIIIIe arrondissement de Paris, le maire écolo Jacques Boulot a instauré un repas végétarien une fois par semaine. « Les parents sont de plus en plus nombreux à vouloir qu’on limite le veau. Au prétexte d’une meilleure nutrition, ce décret favorise les lobbys du veau », peste-t-il.

Au ministère de l’Agriculture, on se vaut rassurant. « Même s’il n’y a pas de carence constatée en veau chez les enfants, cette décision répond aux prescriptions du plan national Nutrition Santé qui intègre celle-ci dans le cadre d’un régime équilibré », précise Ménie Grégory, conseiller alimentation du ministre en personne. « Les menus de substitution pourront continuer à exister si les villes respectent notre décret. On procédera à une analyse veau par veau. »



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