Ion Grigorescu
Oldsmobile 1967, 1971.
Je pense à Silvio tout le temps, quand je me lève, quand je vais au travail, quand j'écoute de la musique créole, quand ma bossgirl m'engueule, quand je vois des jeunes connes de mon âge, quand j'ai besoin de caresser mon chien Leibniz, de ses mains raboteuses sur ma peau satinée, quand je me fais du bien sous les draps mauves Agatha Ruiz de la Prada en l'imaginant nu et bronzé en costume Georges de Paris bleu rayé sur moi. Je le vois et je le sens fiévreux et brûlant de désir. Je mouille et j'ai envie de le recevoir en moi. J'ai tellement envie que j'ai peur de ne plus me contrôler. Je suis si chaude... Tout va bien pour moi, la stabilité en euros est là mais il arrive et chavire tout mon univers avec l'or qui est à 1680$ l'once, il m'emporte dans son tourbillon de muscles comme un dsk et je me laisse traîner dans la poudre blanche et rose, je le suis languissante et alléchante et bacchante... et en attente.
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