mercredi 16 août 2006

Günter Grass avoue un passé de "panthère noire"

Le portable du capitaine ne cesse de sonner, annonçant l'inquiétude du sous-préfet.
La battue se poursuit, gendarmes en ligne, qui dans les blés pas tout à fait mûrs, qui dans le champ moissonné.
En haut de la colline, non loin d'un petit bois, un chevreuil est allongé paisiblement.
A marcher dans le champ, on lève des lièvres, agite une perdrix, dérange un faisan, quand tout à coup une tête sombre apparaît au loin, émergeant des blés.
La «panthère» se tient face au chevreuil, à une trentaine de mètres devant lui, mais hors d'atteinte pour les armes.
Le face-à-face dure une dizaine de minutes. Le cervidé peu impressionné ne se laisse pas compter fleurette et repart en bondissant dans les bois, une fois retrouvé son conjoint.
La panthère du Gris nez disparait à son tour.
Et le Garde-chasse repart dîner, amusé de tout ce foin pour un «gros chat».

Aucun commentaire: